L’écologie est devenue le point incontournable de toutes les stratégies de développement des pays industrialisés. Le numérique quant à lui constitue un moyen indispensable au quotidien. Pour arriver à les concilier, faut-il que le numérique soit mis au service de l’écologie en évaluant le coût écologique des technologies afin de le réduire ? Faut-il plutôt se pencher sur la création de solutions numériques favorisant l’écologie ? Analyse d’une problématique liée aux grandes villes comme Marseille.
Mettre le numérique au service de l’écologie.
Le numérique permet de collecter et analyser des quantités incroyables de données, Daniel S. Très souvent, c’est à des fins de publicité. Aujourd’hui, ce sont de grandes bases de données qui sont mises en place, avec tout l’impact énergétique que ça implique. Ces installations massives ont pour but de comprendre le comportement des utilisateurs du numérique à des fins commerciales.
Depuis quelque temps, les grands acteurs du numérique se sont impliqués dans l’écologie. Les données collectées sont dès lors utilisées pour la connaissance de l’environnement, sa transformation et des mesures de prévention écologique.
Dans cette optique, certaines structures à Marseille mettent en place un accélérateur d’écologie. D’autres proposent d’infographie afin de simuler les changements climatiques et d’envisager plusieurs scénarios. Dans une autre logique, il existe des solutions qui permettent aux utilisateurs de contrôler leur consommation en électricité ou en eau, réconciliant ainsi le numérique et l’écologie. Du reste, les technologies du numérique offrent d’énormes pistes qui sont déjà exploitées au profit de l’écologie.
« Écologiser » le numérique.
À la fin de 2019, 4 % du CO2 émis était dû aux technologies de l’information et de la communication. Le numérique pollue et ne cesse de prendre de l’ampleur. En effet, les ressources consommées pour la fabrication et le fonctionnement continu des IT sont en très grandes parties non renouvelables et très polluantes. Tous les grands acteurs du numérique en ont déjà pris conscience. Certains parmi eux ont déjà commencé par agir dans le sens de « l’écologisation » du numérique.
Le défi ici n’est pas d’inventer de nouvelles technologies, mais de revoir les matières premières et les sources d’énergie qu’elles utilisent. L’enjeu est de concilier les énergies renouvelables avec les objectifs de performance surtout économique. Ce qui n’est pas évident. En effet, le coût de la transition énergétique est considéré comme trop élevé et donc moins rentable que les énergies non renouvelables.
Par ailleurs, à part la prise de conscience, la volonté politique qui doit également impulser cette transition écologique. À ce niveau, des actions visant à récompenser des Start-up qui s’impliquent dans la réduction de la consommation énergétique des technologies ont vu le jour. Il faut néanmoins faire plus d’investissements dans le secteur des énergies renouvelables et du développement des technologies vertes afin de réduire leur coût.
En conclusion, la bataille pour un monde plus vert passe obligatoirement par une réconciliation entre l’écologie et le numérique. Ayant mesuré l’ampleur du phénomène, les spécialistes et entités des grandes villes comme Marseille se sont d’ores et déjà lancés dans ce défi. Bien que la tâche demeure immense, un espoir subsiste : l’écologie et le numérique sont bien réconciliables. Il incombe désormais aux acteurs concernés de conjuguer leurs efforts pour un résultat plus efficace.